Ces marques qui ont percé parce qu’on se souvient de leur image
- Sophie Couhier
- 19 juin
- 2 min de lecture
Le style visuel, ce n’est pas un habillage. C’est une arme.Certaines marques l’ont compris très tôt : dans un monde saturé de contenus, c’est l’image qui survit. Pas le pitch. Pas le storytelling. L’image. Ce choc visuel qui laisse une empreinte.
On parle souvent de stratégie, de croissance, de positionnement. Mais avant tout ça, il y a une émotion graphique. Une direction artistique qui ne cherche pas le consensus. Juste la cohérence et le trouble.
Jacquemus, c’est l’exemple parfait, on ne pense pas à un vêtement, on pense à une mise en scène. Off-White, même chose, on pense à des flèches, du noir et blanc, du brut, de l’industriel. Ce n’est pas un logo. C’est un système visuel. Ader Error, c’est le chaos graphique parfaitement maîtrisé. Des visuels puissants, souvent absurdes, qui installent immédiatement une vibe.
Même dans les cafés, les lieux culturels, les salons confidentiels, ce sont les visuels qui fédèrent. Un néon bien pensé. Une affiche design bien placée, une décoration murale originale qui donne le ton. Aujourd’hui, la déco est un acte de branding, pas un détail.
La vraie percée ne vient pas que du produit, elle vient du regard. Des marques comme Loewe, Aesop, Acne Studios ont imposé un univers graphique avant d’imposer un catalogue. Ce n’est pas juste beau, c’est reconnaissable. Et reconnaissable, c’est bankable.
C’est exactement ce que recherche aujourd’hui une génération ultra-visuelle dans sa décoration murale salon, sa déco murale chambre, ou même dans une simple affiche : quelque chose qui affirme, qui s’impose sans demander la permission.
Dans un monde où tout se copie, les marques qui percent sont celles qui osent.
Celles qui dérangent un peu. Celles dont on se souvient.

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